Târâgâlâ

Jean-Pierre Depetris, fin d’automne 2016.




Mode d’emploi

Si, alors

Tout ce que j’avance dans cet ouvrage est livré sans garantie. Je n’ai pas vérifié tout ce que j’ai dit, je n’ai probablement pas tout compris de ce dont je parle, je me suis certainement trompé en répétant ou en recopiant, j’ai dû parfois mal interpréter ce que je voyais ou entendais, et j’ai laissé libre cours à mon imagination. En cela, cet ouvrage n’a rien de si différent des autres, et il mérite à peine un tel avertissement.

Il m’importe cependant qu’on ne me croie pas, et j’ai tenté de m’en donner les moyens en écrivant. Je souhaite qu’on prenne ses distances envers ces questions fallacieuses du « vrai » et du « faux » au profit de celles bien plus intéressantes et plus dynamiques du « si » et du « alors ».

Plan de l’ouvrage

Mon journal est parfaitement divisé en quarante cahiers de taille à-peu-près égale. Ils correspondent au contenu de ceux sur lesquels je note mes premiers jets à la plume, et que j’imprime en livret dès que j’en ai saisi quatre pages. Sinon mon récit se diviserait comme de lui-même en dix parties de quatre cahiers chacune (témoignant que le désordre de mon esprit engendre automatiquement son ordre) :

Premiers contacts avec Citangol (cahiers 1 à 4)

Chez Kalinda (cahiers 5 à 8)

Sur les plateaux du sud (cahiers 9 à 12)

Vie quotidienne à Citagol (cahiers 13 à 16)

La culture à Citangol (cahiers 17 à 20)

L’art à Citangol (cahiers 21 à 24)

Par les îlots du sud (cahiers 25 à 28)

Dans Citagol (cahiers 29 à 32)

Le Pacifique (cahiers 33 à 36)

Citangol et le langage (cahiers 37 à 40)

Un livre numérique

Ce livre est écrit sur le clavier d’un ordinateur, et il est conçu pour être lu sur l’écran d’un ordinateur, que ce soit une machine de bureau, un portable, une tablette ou un ordinateur de poche. Je suppose donc que le lecteur connaît sa machine et ses programmes, et qu’il sait s’en servir sans que je doive construire une interface trop explicite et trop lourde pour naviguer, grossir ou rétrécir l’affichage, afficher une image, etc.

Ce livre a été écrit sur le clavier d’un ordinateur en cherchant à tirer tout le parti des outils numériques et de l’internet, et il est destiné à être lu dans ces mêmes conditions.

Le livre doublement ouvert

L’un des avantages d’un livre numérique est qu’il ne s’ouvre pas seulement du côté du lecteur, mais aussi de l’autre, du côté du web, sur le monde environnant. Plutôt que de réécrire, voire de recopier de la documentation extérieure, ou de se lancer dans des descriptions inutiles, ou encore d’accorder une trop grande confiance à la culture générale d’un lecteur, le livre numérique propose des liens qui l’invitent à aller y voir de lui-même sur des sites externes, dans le cours de la lecture. Ceci est à l’évidence une dimension nouvelle, une nature différente du texte, indéfiniment ouverte, où, sur la même fenêtre, il est possible de glisser d’un ouvrage à l’autre sans rupture, et dont les contenus font et ne font pas partie du livre, mais participent du moins de la lecture.

Naturellement, rien n’interdit de chercher ces compléments de sa propre initiative partout où l’on en éprouve le besoin. Il est même vivement conseillé de le faire : cartes géographiques, illustrations sonores, etc.

Le livre en procès

Ce livre est édité en ligne en même temps qu’il est écrit. Pas tout à fait « en même temps » cependant ; trop de réécriture sont nécessaires, surtout au début. Il serait peu avisé d’offrir à la lecture un texte destiné à être profondément remanié. C’est tout le défi d’un tel travail : éviter des réécritures trop substantielles de passages déjà publiés, mais ne pas se les interdire non plus.

Le parti-pris de laisser lire un texte avant qu’il ne soit achevé offre d’abord l’avantage de pouvoir se relire comme avec un regard neuf. On se donne aussi l’opportunité d’avoir des retours en cours d’écriture ; critiques, corrections, suggestions. On y trouve enfin un moyen de contrebalancer la trop grande facilité que donne le numérique aux corrections perpétuelles, et de retrouver en partie les contraintes de la plume.

L’édition finale

L’édition originale d’un livre numérique est forcément la dernière. L’édition complète et finale sera composée de trois versions : l’une en HTML pour être lue sur un navigateur ; une en PDF pour faciliter la recherche, les annotations, ou l’impression ; et une dernière au format ODT, pour des corrections ou des annotations à l’usage de ceux qui voudraient bien participer à la finalisation, pour le rééditer ou encore l’imprimer selon ses goûts et ses besoins, ou pour tout autre usage à imaginer.

Dans sa version HTML, le livre est composé d’une page d’entrée, d’une note de version, d’une table des matières, d’une série de pages de plusieurs cahiers chacune, d’une ou plusieurs pages consacrées à des illustrations, et de ce Mode d’emploi.



Table des matières









© Jean-Pierre Depétris, avril 2016

Copyleft : cette œuvre est libre, vous pouvez la redistribuer et/ou la modifier selon les termes de la Licence Art Libre. Vous trouverez un exemplaire de cette Licence sur le site CopyleftAttitude http://www.artlibre.org ainsi que sur d'autres sites.

Adresse de l'original : http://jdepetris.free.fr/Livres/journal_16/




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