Titre

Table

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Note 1

Note 2

Note 3

Note 4

Bibliographie

Chapitre premier


    1 - Je vois bien que quelque chose échappe dans tout ce que je peux accomplir et proposer. Quelque chose qui n'en est peut-être pas le coeur essentiel, ni la raison finale, ni l'ultime fondement, mais en constitue une clé importante.
    Il n'est sans doute vital pour personne de comprendre ce que je fais et ce que je propose. Ce n'est d'ailleurs pas pour moi-même le principal souci. Cependant cette clé là peut se faire passe pour de nombreuses portes, et qui peuvent conduire très au-delà de mon seul propos.
    Entendons-nous bien. Il n'y a décidément rien de vital à comprendre. Non, ce qui fait problème, c'est l'obstacle à la compréhension. Ce n'est pas simplement qu'on ne comprenne pas, mais qu'on ne parvienne pas à comprendre.

    2 - Ce que je fais se range sous le couvert de la poésie; tout le monde est d'accord. Evidemment, toute poésie n'est jamais seulement que de la poésie. Cela on peut l'admettre aussi. Aussi pure qu'on la veuille, il y a, dans toute poésie, de la pensée, des connaissances, des messages (que sais-je?): aussi va-t-on voir, à côté de ma poésie, des choix, des options, des engagements, l'une et les autres s'alimentant mutuellement. Et en effet, on imagine mal une poésie qui ne parle de rien, qui ne dise rien.
    Seulement voilà : s'agit-il de quelque chose qui est à côté, ou s'agit-il d'un contenu?

    La question demeurerait sans importance si cet à-côté, ou si ce contenu, ne concernait chez moi principalement la forme, le contenant.
    Le contenu de ma poésie pourrait s'appeler la poétique. Et l'on sent là que quelque chose se court-circuite.
    Un court-circuit de ce genre hante la conscience humaine depuis la rhétorique sophiste. Mais en réalité, il n'y a là aucun court-circuit. C'est par erreur qu'on croit que le sophisme nous entraîne dans d'obscurs labyrinthes. Il nous en fait sortir au contraire. Il nous en fait sortir en nous les montrant.

    3 - Rien n'est plus proche de la poésie que les mathématiques. Le point commun entre les deux: ne chercher aucune référence à une réalité qui leur soit extérieure.
    Les deux travaillent sur des signes, sans chercher une quelconque pertinence dans les relations que ces signes entretiennent avec n'importe quoi d'autre, mais seulement dans les relations qu'ils entretiennent entre eux.
    Les mathématiques travaillent seulement sur un langage formel qui s'éloigne de la langue ordinaire, la poésie au contraire s'en tient à cette dernière.

    4 - Chacun sent confusément que logique et poétique sont comme les deux voies royales de la pensée. De là à les opposer, il n'y a qu'un pas. Et on le franchit volontiers.
    Non content d'avoir divisé tout le système éducatif et universitaire entre littéraire et scientifique; on est allé chercher dans les deux hémisphères du cerveau les mêmes spécialisations.
    Sans doute pour faire de la logique faut-il filtrer les signes de toutes leurs dimensions poétiques. Et pour faire de la poésie, faut-il charger les termes de toutes leurs connotations rhétoriques. Mais comment savoir faire l'un sans savoir faire l'autre? Comment marcher sur une seule jambe?




II


    5 - Cette séparation qui traverse toute la culture contemporaine suppose que le style et la pensée n'aient rien à voir entre eux.
    Par pensée, j'entends aussi bien la capacité d'embrasser des connaissances, de les ajuster de diverses manières afin qu'elles révèlent des aspects qui ne soient pas immédiatement donnés, de les représenter sous des figures variables, de les combiner afin d'inférer des conclusions inédites, etc...
    Je conçois mal toutes ces opérations sans la haute maîtrise d'une quelconque langue naturelle, qui ne peut qu'en être à la fois le principal outil et le principal obstacle à surmonter.
    On s'ingénie à dénier cette évidence. On cherche à tout prix à distinguer les opérations de la pensée des purs actes de langage, quelquefois même à les opposer, et à juger des qualités d'une langue et d'un style indépendamment de la clarté et de la richesse de la pensée qu'elle induit.

    6 - Comment peut-on concrètement parvenir à séparer la pensée du langage? Concrètement, on n'y parvient qu'en cherchant à affiner et polir davantage ce langage. A force de le travailler, on en produit un autre. Les mathématiques, la science et la logique ont fini par créer un nouveau langage, purement graphique, au symbolisme universel.
    Il est à peine utile de traduire des ouvrages en ces matières pour les rendre accessibles à tous les spécialistes. Le néophyte, par contre n'y comprendra rien, même dans l'ouvrage qu'il lirait en sa langue.

    7 - Cela ne pourrait-il pas justifier le clivage que j'incrimine? Mais pour ce faire, il faudrait que ce langage formel se suffise entièrement à lui-même, et qu'il ne doive avoir à aucun moment à faire à la langue ordinaire.
    Si cette dernière condition était réalisée, il se pourrait bien qu'elle ne s'arrête pas à justifier cette séparation, qui va jusqu'à celle des fonctions du cerveau: elle risquerait bien d'aller jusqu'à invalider entièrement les langues naturelles comme outils de la pensée, et avec elles, tout ce qu'elles entraînent de dimension poétique et imaginaire.
    Les spécialistes de la pensée auraient dans ce cas abandonné l'usage de la langue ordinaire, ou l'auraient limitée aux simples communications familières, à l'usage phatique ou à la vulgarisation.
    Bref, la langue ordinaire aurait été laissée aux gens ordinaires. Ce n'est pas le cas. Pourtant les hommes ordinaires - ceux qui ne sont ni des logiciens, ni des mathématiciens - semblent le croire.

    8 - Ils paraissent convaincus que la langue ordinaire - c'est à dire, littéraire - n'a plus d'autre fonction que de séduire. Et ils semblent se résoudre à ne s'en servir qu'ainsi. Ils ne la croient utile qu'à convaincre, à charmer, à exciter, à calmer, à distraire, à informer, etc...
    Disons qu'elle n'est plus l'outil de la pensée (dont, comme tout outil, on ne peut concevoir l'usage qu'en rapport à la fonction à laquelle on l'assigne), mais sa simple cosmétique : l'art d'enrober ce qui par essence se tient au-delà d'elle.
    D'ordinaire qu'elle est, la langue devient vulgaire, et de là outil de vulgarisation.




III


    9 - On a mis, au début du siècle, de très grands espoirs dans la formalisation d'un langage spécifique à la logique. On ne peut dire qu'ils aient été déçus en songeant à son application dans l'informatique et la communication. Cependant, si l'on attendait de cette formalisation qu'elle nous permette de mieux penser, on serait déçu.
    Radio, téléphone, ordinateur, télécopies, ne font que transcrire et retranscrire une langue demeurée intacte, véhiculant une pensée qui ne s'en trouve que très indirectement et superficiellement modifiée.
    Tout au plus, les manuels contemporains font-ils un plus ample usage des colonnes, des tableaux, des schémas et des têtes de chapitres.

    10 - Si nous nous reportons aux ouvrages de Rivenc, de Thom, de Quine, nous trouverons bien quelques arides formules algébriques indéchiffrables au néophyte, mais dispersées dans le texte, enchâssées dans le raisonnement à peu près de la même manière dont la poésie japonaise aimait enchâsser des vers dans de longs passages de prose.
    Quant au texte - disons le texte prosaïque - il utilise toutes les ressources, et elles seules, de la langue naturelle, telles qu'on en use depuis des millénaires. On y trouvera toutes les figures de la langue, codées et répertoriées dans tous les ouvrages de rhétorique depuis, et même avant, Aristote.
    Il n'est pas même exclu que nous n'y trouvions quelques très belles figures poétiques.

    11 - Si maintenant nous allons à l'extrême opposé, puisant dans quelque ouvrage oulipesque ou spatialiste, nous découvrons une langue plus inédite, et plus formelle peut-être. Nous sommes là dans la littérature potentielle et la recherche formelle.
    Le néophyte soupçonne le canular. Il suffit pourtant qu'en surgisse une banale application dans un roman non moins banal, dans la chanson, ou tout simplement dans la publicité, pour que s'évanouisse aussitôt l'impression de loufoquerie.
    La publicité des singes OMO, articulant une langue tout aussi indéchiffrable qu'elle est, au fond, très compréhensible, nous semble absolument pertinente et pas du tout exorbitante.




IV


    Mais nous sommes là dans des usages extrêmes du langage. L'écrivain, le philosophe, le scientifique utilisent une même langue, qui ne diffère pas de celle du commun.

    12 - J'ai posé un lien de parenté entre poésie et mathématiques du fait que les deux travaillent sur des signes sans se soucier outre mesure de la pertinence avec laquelle ils désignent une quelconque réalité qui leur soit extérieure.
    Ainsi définit-on la parallèle sans se soucier qu'il puisse ou non exister deux objets qui soient réellement parallèles. Mieux : sans se soucier de ce que le dessin qui représentera une parallèle soit réellement parallèle. Il n'y a bien évidemment aucun sens mathématique à prouver empiriquement que deux droites ne se rejoignent pas. Il suffit de poser que deux points pris sur une droite sont équidistants de deux autres points symétriques pris sur une autre droite pour prouver que ces droites ne se coupent nulle part.
    De même, nul ne se souciera de rechercher une quelconque localisation dans l'espace et le temps du château de Kafka.

    Sans doute, aucune activité de l'esprit ne fait l'économie de l'hypothèse et de la déduction - en un mot: de la fiction. Mais toutes les autres sont rédimables à un quelconque moment d'une confrontation avec les faits.

    Les idées de Newton ne sortent pas indemnes de la théorie de la relativité ; ni la physique d'Aristote de la formule de l'accélération. Cependant, qu'on ait marché sur la lune n'ajoute ni n'ôte rien à Cyrano de Bergerac, ni la géométrie non euclidienne au théorème d'Euclide.

    13 - Cette proximité va pourtant avec un antithétisme radical. Aussi proches que soient mathématiques et poésie, elles n'en sont pas moins des pôles contraires, et d'autant plus contraires qu'aucune référence obligée à un quelconque réel n'est de nature à les rapprocher.

    14 - L'esprit candide dira que l'une s'occupe de chiffres et l'autre de lettres. Mais cette évidence est trop fruste pour nous permettre d'avancer plus.
    Si l'une et l'autre tendent vers des directions opposées, demandons nous plutôt à partir de quel point de départ; à partir de quelle origine commune.
    A partir de la langue, bien sûr. A partir de ce qu'il y a de plus formel dans la langue: la grammaire.
    L'une et l'autre travaillent à la purifier et à l'affiner dans des sens diamétralement opposés.

    15 - La grammaire renvoie les mots à la syntaxe et à la définition.
    Ainsi le mot passer (i) renvoie par sa morphologie au mot passage ou au mot passoire, auxquels il se raccorde par la définition. Par son suffixe il se raccorde à la classe des verbes du premier groupe.
    (ii) Avec sa déclinaison, son sens se module d'après son emploi : passe, passeront, passant...
    (iii) Sans que sa morphologie ne soit davantage affectée, son sens se modifie encore avec les mots qui lui sont accordés : passer le temps est différent de passer la soupe ou de passer le pont.
    (iv) Dans son sens intrinsèque d'écoulement temporel, passer rapidement désigne une durée totalement différente selon qu'on parle de la lueur d'un éclair ou de la succession des civilisations.
    Outre cette dernière modulation donnée par le contexte, il en est d'autres données par (v) la situation (ou la conjoncture 1) ) dans laquelle la phrase est énoncée. Ainsi la phrase: «le temps passe rapidement» peut tout simplement signifier une incitation à forcer le pas.

    Nous voyons là toute une échelle de corrélations croissantes dans lesquelles le mot affine sa spécification.
    Il en demeure que la stricte définition du mot est nécessairement indéterminée. Une telle imprécision peut bien nous permettre de suivre une idée, et même de la conduire, mais certainement pas d'opérer des inférences précises et certaines. Or c'est vers quoi tend la logique à entraîner le langage.




V


    16 - Il importe que nous puissions oublier deux fois deux quand nous avons obtenu quatre. Or cela est seulement possible parce que nous pouvons à chaque instant retrouver deux puissance deux dans quatre. Ce n'est pas du tout ce qui arrive avec le mot passer.
    Quand nous avons découvert dans le verbe passer la signification plus spécifique dont il est investi sitôt qu'on l'associe au temps, nous oublions celle où il s'associe à soupe. Nous l'oublions, et rien ne nous la rappelle - rien du moins qui n'ait à voir avec le sens.

    17 - Comparons ces deux propositions: a2 - b2= (a - b) (a + b) et: le temps passait pendant qu'il passait sa soupe.
    Pour peu qu'on comprenne la première formule, l'égalité saute aux yeux. D'autre part, chaque terme répété garde exactement la même valeur tout au long de la formule, et le conservera dans la suite du raisonnement.
    Dans la deuxième proposition, «le temps passait pendant qu'il passait sa soupe», le terme «passait» n'a plus la même valeur dans ses deux occurrences. Dans une langue différente, elles se traduiraient sans doute par deux verbes différents. D'ailleurs, même en Français ces deux actes devraient se traduire par deux verbes différents, selon la loi qui proscrit la répétition: «le temps s'écoulait tandis qu'il filtrait la soupe».

    18 - Justement, si, dans une telle phrase, le verbe avait été répété, cela aurait été le fruit d'une inattention, et donc la preuve que nous n'étions plus capables de reconnaître les diverses acceptions dans le même mot, ou le même mot pour les diverses acceptions.
    Ceci nous arrive très fréquemment en parlant et en écrivant; et lorsque nous nous corrigeons, c'est seulement après avoir été frappé par les ressemblances sonores, et non par un sens commun que nous avons momentanément oublié.

    19 - Chaque mot porte des traînes de sens que nous oublions dans leurs diverses occurrences. Oubliées, ces traînes ne cessent pourtant de travailler; elles ne manqueront pas de porter leurs inférences sur la suite du texte. Mais ces inférences resteront étrangères, et parallèles, aux pures inférences logiques.
    Ces traînes de sens sont déjà, par nature, des tropes; des figures de style. Que le terme écoulement s'applique avec autant de justesse au temps qu'à l'eau d'une rivière suppose déjà une image, une figure de style, qui prend de vitesse toute pensée, critique ou non, sur les limites en deçà ou au-delà desquelles un rapprochement entre une durée et un fluide peut être juste.
    Le terme de «temps» lui-même est très trompeur, en ce qu'il désigne à la fois l'écoulement (la durée), la mesure de l'écoulement (de la durée) et le rythme.

    20 - Ainsi la langue suppose des faisceaux inextricables d'inférences, mises en étroites corrélations les unes aux autres, répercutant en chaînes infinies la moindre variation de sens.
    Ces inférences n'ont bien évidemment rien de logique. On y soupçonnerait plutôt quelque chose de semblable à des chaînes causales, si ce n'est que la causalité n'y tient nulle part une place repérable, et qu'on y trouverait bien plus, non pas une finalité, mais une sorte de synthèse de signification, de désignation et d'intentionnalité - une chaîne d'inférences signifiantes (désignantes ou assignantes) et intentionnelles.




VI


    21 - Y songeons-nous lorsque nous parlons ou écrivons? Cela dépend. Je crois qu'il est assez rare que nous y songions très sérieusement, et plus rare encore que nous n'y songions pas du tout. Mais les deux cas sont possibles.

    En fait nous nous demandons presque toujours comment nous exprimer. Presque toujours, nous interrompons le cours de l'écriture ou de l'énonciation pour le réorienter, le reprendre, le reconsidérer.
    Que faisons-nous ainsi lorsque nous nous interrompons? Comment nous y prenons-nous? N'est-ce pas un peu comme si nous cessions de regarder pour contempler notre vision? Fermer les yeux pour mieux voir?
    Ce n'est sans doute que dans quelques états passionnels que nous cessons cette prise de distance. L'acte d'amour, la colère, la violence - et encore portés à une rare intensité - sont les rares situations où les mots peuvent nous venir automatiquement et sans recul, où nous nous exprimons sans nous demander comment.

    22 - Curieusement, on verrait là comme une essence, ou encore un modèle de la poésie. La plupart des oeuvres littéraires donnent certes cette impression d'une parole qui ne se cherche pas. Mais c'est tout simplement qu'elle est déjà trouvée et ne se cherche plus.
    Or elle fut cherchée(2) . De cela nul ne peut douter. Les errements de brouillons corrigés et recopiés en témoignent. L'impression générale de naturel est le fruit d'un travail. Sans compter qu'elle n'est pas toujours aussi généralement voulue: il est même bien probable qu'elle ne soit ni un but à atteindre, ni même un résultat souhaitable ni forcément heureux.

    23 - Le mot dent a pour nous une signification très précise, qui se précise encore lorsque nous disons les dents du cheval. Elle demeure précise et claire, mais devient différente, quand nous disons les dents de la scie.
    De là nous comprenons très bien ce que peut être une évolution en dent de scie. Nous faisons immédiatement abstraction de la couleur généralement blanche des dents, de leur caractère propre à mâcher, mordre, couper, déchirer, pour ne plus retenir que le dessin d'une lame dentelée de scie.
    Dent de toile nous laissera plus perplexe. Mais si nous lisons la dent de toile croque les vagues, nous imaginerons sans peine la voile triangulaire d'un navire.
    Cependant, l'association de toile et de dent existe déjà dans dentelle. Et la dent de toile pourra aussi bien être la pointe d'un bord de tissu dentelé.
    Dans la dent de toile nous repérons la pure opération poétique. Qu'a-t-elle de plus singulier que la dent du cheval ou la dent de scie? Sa singularité justement.
    Il eut suffi qu'on ait pris l'habitude d'appeler dents de toile les voiles, ou que le mot qui les désigne soit de la même famille que dent - comme dentelle par exemple - pour que la valeur poétique soit absente.
    Est-ce à dire que la valeur poétique ne soit qu'affaire d'originalité et de nouveauté? Ce serait prendre la cause pour l'effet : disons plutôt que l'image poétique tend à s'user, à s'émousser à force de servir.
    La dent de scie est aussi bien une image poétique. Une image usée. Usée parce que l'habitude est si bien prise de comparer la dent d'une mâchoire à une dent de scie qu'on ne pense plus du tout à la première, et qu'il n'y a plus de rapprochement à faire entre les deux.
    La dent de toile - contrairement au seul mot voile - à la fois nous rappelle la matière de la voile, et tout ce qu'elle suppose de force tendue d'air, la forme et la couleur de la dent, et aussi sa fonction qui est de mordre, et même son mouvement que l'on peut rapprocher du navire dans les vagues. Tout cela peut être en même temps rendu présent à l'esprit, et même induire d'autres images, comme celle de croquer les vagues, dévorer la distance, etc...

 

Titre

Table

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Note 1

Note 2

Note 3

Note 4

Bibliographie







Notes





1 Il est sans doute symptomatique de l'ignorance dans laquelle le langage est tenu, qu'on s'évertue à confondre «contexte» et «situation».


2 Ce qui ne préjuge en rien la façon dont elle puisse être trouvée, ni n'entend qu'elle soit «construite».