mars 2016
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Une revue hirsute qui contient du bazar du bric-à-brac des binz poly protée du bastringue. Une arborescence improbable singulière audacieuse comme le mélange, le grouillement, les multitâches, les probabilités, l'improvisation, la blogosphère, les voilages et dévoilements, les explétions biographiques, les techniques de partages du Web, des tablettes, des téléphones, des liens hypertextuels, qui permettent le papillonnage de site en site, la diversification des sollicitations, la simultanéité, l'accumulation des informations (données brutes et affectives), la création de nouveaux espaces créatifs, de nouveaux comportements, stables ou bancals, de nouveaux états de l'art, de nouvelles pensées polymorphes, fragmentées et fortes d'attention ou d'inattention. Rien de sacré. |
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Recueil d'images, poèmes et textes de Bernard Dumaine, Claude-Lucien Cauet, Guy Girard, Jean-Pierre Depetris, Ody Saban, Pierre Petiot, Thomas Mordant, Zazie. Avec aussi quelques images de Ribitch, Pinina Podesta et Martin de Diego Sabada. Couverture souple, 66 Pages, 16,18 Euros |
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Numéro 156 :
octobre-décembre 2008
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Le roman est incontournable. Omniprésent dans la production éditoriale, littéraire, il apparaît comme un genre presque ultime, presque indépassable – dira-t-on majeur ? La littérature même semble ne plus ressortir qu'à ce seul mode d'expression. Pour beaucoup, lire, acheter un livre, c'est aller vers un roman. Et alors que le créateur du Prix Goncourt, Edmond de Goncourt, disait : « (…) le roman est un genre usé, éculé, qui a dit tout ce qu'il avait à dire (…) », il n'est de prix important qui ne récompense un roman, il n'est de promotion et de notoriété que par la publication d'un roman. Il convenait de s'interroger sur cet état de fait. Cette enquête sur le roman pose les questions. Sur l'évolution, la médiatisation du roman. Sur l'imaginaire romanesque. Sur la création littéraire. Et s'interroge, plus généralement mais non moins essentiellement, sur ce qu'est le roman aujourd'hui. Au travers d'un questionnaire, écrivains, éditeurs, directeurs de revues, d'obédiences comme d'horizons divers, répondent en toute franchise, analysent en toute simplicité ou complexité, polémiquent, livrent leurs passionnantes réflexions. |
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CEUX QUI PRÉFÈRENT NE PAS ou LA POLITIQUE EST A RÉINVENTER !
Ni « mouvement », ni « manifeste », c'est un geste pluriel de désobéissance civile qui s'est écrit ici contre l'imposture de la démocratie médiatico-parlementaire : le désaveu du mensonge des urnes comme seul préalable nécessaire et indispensable à tout nouvel inspire de l'Agora. Ce livre est donc le premier jalon d'un cycle de livres collectifs destinés à réinventer à nouveau frais la politique, à redéfinir les termes de ce que pourrait vouloir dire la prochaine révolution à venir : la révolution nécessaire. (fin 2008), à « faire venir la politique » (début 2009), cycle de conférences à venir que donneront Jean-Luc Nancy, Bernard Stiegler, Michel Surya, François Cusset, etc…
Retrouvez l'interview d'Alain Jugnon pour Avril 22 sur : |
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Traduction
(En collaboration)
Ken Knabb a si bien assimilé la langue et la culture française que j'ai parfois avec lui l'impression de m'adresser à un compatriote. Il conserve pourtant ce caractère très nord-américain de l'énonciation claire et directe, sans souci de paraître intelligent, ou seulement intéressant. L'ouvrage aurait-il alors pu s'appeler « L'IS pour les nul » ? Non, bien qu'on puisse incontestablement en faire une tel usage — c'est le premier livre à lire pour celui qui n'y connaît rien, ni sur la critique radicale, ni sur la contre-culture nord américaines. Secrets Publics
est aussi le livre d'un auteur. On voit se dessiner
au fur et à mesure des publications de Knabb une
pensée forte et
personnelle. Le ton sans manière ne doit pas laisser ignorer
la variété de l'expérience et de
l'érudition,
ni moins encore la souplesse et la subtilité. Ken Knabb
s'implique personnellement dans tout ce qu'il
écrit ; il est
toujours présent comme acteur, non comme témoin
ou
observateur. C'est ce qui lui permet de naviguer comme
personne sur les sujets les plus divers sans prendre de pose ni se
casser la
figure. |
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Il y a des quantités de
façons de voir, et certainement pas une bonne et des
mauvaises. Celle-ci en est une, et elle a cette
particularité d'ouvrir la porte aux autres. suivi de: |
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À Bolgobol est un journal de voyage édité en ligne et en temps réel en 2003, au cœur d'une curieuse Asie Centrale où la réalité scientifique, historique et géopolitique se mêle non sans humour à une imagination fantaisiste, critique et souvent poétique. C'est aussi un étrange roman philosophique où les techniques et les principes de la programmation libre sont mis dans une perspective critique envers l'histoire des idées, des hommes et de leurs rêves les plus fertiles. « Mon
ouvrage éveille la vigilance envers mes effets
de réalité au moins autant qu'envers
ceux
d'invraisemblance, »
prévient l'auteur,
« jusqu'à ce que les notions de vrai
et de faux
en soient totalement renouvelées. » |
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Quel est le rapport entre le poète, mathématicien et astronome persan Omar Khayyâm et Boby Lapointe ? Comment la multiplication des déterminations causales, plutôt que du nécessaire, produit-elle des possibles ? L'alchimie serait-elle un genre littéraire ? Pourquoi Leonard Cohen a-t-il chanté que « Jésus était un marin » ? Quel mystérieux travail sont allés effectuer Ziddhâ et l’auteur, l’an dernier, dans la vallée de l’Oumrouat ? Pourquoi Jésus est-il traditionnellement associé à la science de la chimie ? Le monde a-t-il toujours été mondial ? Comment un système fini de signes peut-il intervenir sur un monde infini, qu’il ne contient pas mais le contient ? Le possible fait-il partie du réel ? |
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D'où viennent les Lumières ? Pourquoi nulle trace de travail ni de travailleurs dans une ville donne une impression d'irréalité théâtrale ? Comment le moine Gandyya reçut-il l'illumination ? Pourquoi les Gallo-romains firent-ils de leur mercenaire Clovis leur roi ? D'où viennent les idées justes ? Comment peut-on être Persan ? Pourquoi les Espagnols se prennent-ils pour des Goths ? Qu'est-ce que la loi de Snell ? Connaissons-nous le monde par les données des sens ou par les produits de l'esprit ? Pourquoi la science moderne a-t-elle privilégié l'abduction sur la déduction et l'induction ? Dieu sait-il compter ? |
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Quelle est l'urgence d'une nouvelle réforme de l'entendement ? Comment distinguer les données des sens de celles de la conscience ? Pourquoi les chats aiment-ils regarder les hommes manipuler des signes ? Pourquoi hommes et femmes s'inspirent-ils parfois un sentiment de péché ? Qu'est-ce que le double théorème d'improbabilité ? Est-il une forme de vie dans le langage ? Le chaos engendre-t-il des règles ? Où va le temps qui passe ? Ignore-t-on qu'on sait ? L'auteur est-il un Cathare provençal ? Peut-on tuer la nuit ? Comment peut-on parler une langue étrangère puisqu'elle cesse de l'être quand on sait la parler ? L'inconscient est-il produit par une résistance du moi, ou bien par celle des langages ? Pourquoi les leurs sont belles ? Quel est le contenu du socialisme ? |
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