Écrire autrement

 




Écrire, éditer, publier, lire (et peut-être vivre), sont des moments qu'il est peut-être utile de distinguer, tant qu'on ne les isole pas et qu'on ne les laisse pas soustraiter par des tiers. C'est précisément à quoi servent de nouveaux outils et de nouvelles licences qui adaptent le droit d'auteur à ces non moins nouvelles possibilités.


Voir : Copyleft et Source Libre

 

Il est de moins en moins concevable d'écrire et de lire sans l'aide d'un ordinateur personnel et de l'internet, que ce soit des écrits publics ou privés.

Cette distinction même entre public et privé en est mise à mal. La possibilité de s'adresser virtuellement au monde entier nous convainc enfin que celui-ci n'a aucune existence. Le monde n'est jamais entier, et le « village planétaire » est une image publicitaire. La multiplication des listes, des forums et de tous les outils collaboratifs d'un côté, et de l'autre les moyens de surveillance, rendent vaines également les notions de privé et de confidentiel.

Rien n'existe réellement de ce que nous faisons à l'aide d'un ordinateur et de programmes tant qu'il ne s'en émancipe pas. La difficulté vient alors de ce que ce ne sont pas les mêmes outils qui nous permettent d'écrire, de correspondre, d'éditer en ligne, de préparer une édition imprimée, de lire. Le plus difficile est donc de faire passer le même texte d'un outil à l'autre, d'une utilisation à l'autre, d'un utilisateur à l'autre, sans qu'il se corrompe.

Pour cela nous avons besoin de bons outils et de bonnes méthodes.

 


Voir aussi :


- Problèmes contemporains de l'écriture


- Outils pour l'écriture


- Sur le livre


- Liens externes