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Jean-Pierre Depetris

Comme un vol de migrateurs


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Mode d'emploi


11 décembre 2010 - 21 avril 2011

Sous le premier titre de En revenant à Marseille, Comme un vol de migrateurs est un livre que j'ai écrit en ligne, et qu'il est préférable de lire en ligne plutôt que copié sur papier.

Je n'envisage pas son impression, du moins avant un certain temps. Les photographies qui l'accompagnent s'accommoderaient mal du noir et blanc, et en couleur, feraient exploser les prix. Les liens vers d'autres pages ne seraient plus aisément praticables, et refermeraient le livre sur lui-même.

On n'est pas obligé de le lire du début à la fin, bien qu'il ait un ordre, un ordre pas très évident peut-être, mais suffisamment bien construit pour que le cheminement n'y change pas grand-chose. Le deuxième carnet, par exemple, est un bon choix pour commencer. Le quatrième n'est pas mal non plus, ou encore le treizième, ou le suivant, ou même par Mes images (vingtième carnet). Commencer par le début d'ailleurs n'est pas non plus un mauvais choix, ou par la fin.

L'ordre ne tient sans doute pas à la division en trente-deux carnets, qui peuvent être découpés en quatre parties égales ; un tel ordre est voisin du désordre, et un tel nombre de l'innombrable.


Comme un vol de migrateurs est principalement composé de courriels, quelquefois entiers, la plupart authentiques, pas toujours dans l'ordre chronologique, presque tous de moi.

J'ai depuis longtemps observé que, comme la plupart des gens sans-doute, j'ai tendance à broder le fil de ma pensée en passant d'un correspondant à l'autre, d'un type de lecteurs à l'autre, d'une plume à l'autre. J'ai donc entrepris de poursuivre ce fil.

Oui, je suis bien conscient du paradoxe, et l'on aurait raison de comprendre que ce serait un peu comme chercher à suivre mes propres pas, mon propre sillage. Bien sûr, c'est pourquoi je n'enfile pas les textes les uns après les autres dans l'ordre où je les écris. Je reconstruis évidemment le mouvement de ma pensée, mais avec des textes déjà écrits en situations, et qui en induisent de nouveaux, aussi en situation, puisque le travail est en cours.

C'est pourquoi l'ouvrage a pu successivement grossir et diminuer. Début décembre, il contenait plus de 350 000 signes.

C'est pourquoi aussi il n'est pas une correspondance, ni un journal, ni un essai, ni de la poésie, ni une fiction, ni une auto-fiction… Peut-être un roman e-pistolaire. :-D


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