Jean-Pierre Depétris
Présente

TRACES D'ENCRE

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Un atelier d’écriture créatrice
    au collège Gérard Philipe
    d'Avignon


    Dernière mise à jour sept 2002


Présentation
   



Préface de S. Liotier




Le projet




Plan




Site de J-P Depétris




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Édité par le Silex
© Jean-Pierre Depétris et les auteurs, 2002

Copyleft : cette oeuvre est libre, vous pouvez la redistribuer et/ou la modifier selon les termes de la Licence Art Libre. Vous trouverez un exemplaire de cette Licence sur le site Copyleft Attitude http://www.artlibre.org/ ainsi que sur d'autres sites.


Atelier financé par le service des Actions Culturelles de l'Académie d'Aix-Marseille


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"espace projet multimedia"
35, rue de la paix,
13001 Marseille
04 91 13 02 07
fax 04 91 13 02 08
qui a assuré les communications en ligne entre Avignon et Marseille





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PRÉSENTATION


   
   
    L’édition de ce site a été réalisée au Collège Gérard Philipe d’Avignon avec une douzaine d’élèves de différentes cinquièmes, Sylvie Liotier, professeur de Français et moi-même. J’ai tenté de guider les élèves sur tout le chemin qui va de l’écriture à l’édition, en leur permettant, autant que possible de comprendre, si ce n’est de contrôler le processus. (Voir le projet tel qu’il a été conçu.)
    Avec Sylvie Liotier, j’ai choisi d’intervenir le moins possible en aval de la réalisation des élèves, préférant leur offrir des heuristiques et un accompagnement technique, quitte à ce qu’ils produisent des textes moins aboutis, du moment qu’ils les amenaient eux-mêmes le plus loin possible dans le sens de cet aboutissement. Naturellement, nous aurions pu nous entendre sur un parti pris contraire qui aurait pu être tout aussi justifiable.
    Le plus important, et le plus difficile, est que l’élève ne croie pas ce qu’on lui dit, mais voie ce qu’on lui montre. J’ai été surtout attentif à ce qu’il assimile ce qu’il faisait. J’emploie assimiler de préférence à comprendre, dans le sens où je suis moins soucieux de la capacité d’expliquer que de celle de refaire, ou encore de trouver de nouvelles voies à partir de celles qu’on a empruntées.
   
    La structure du site épouse la façon dont nous avons travaillé. Il est composé de plusieurs séquences de trois parties qui peuvent être affichées par deux : présentation de la méthode, textes écrits par les élèves, et documents dont nous nous sommes servis. Il a été réalisé en ligne et en temps réel. On a pu suivre son évolution sur le net depuis décembre 2001, les textes étant accessibles aux élèves à tout moment.
    J'ai souhaité conserver jusqu'à son terme le caractère d'écriture en procès. J'ai même pensé un temps utiliser les ressources de l'écriture en ligne qui permet de conserver différentes versions ainsi que mes commentaires et mes critiques et les modifications qu'elles inspirent.
    Les élèves ont été invités, en supplément, à réaliser chacun une page personnelle pour présenter comme ils l’entendaient leur propre travail. Tous ne l’ont pas fait. J’ai essayé de leur montrer comment le choix d’une police ou d’une mise en page pouvait servir le texte, plutôt que le décorer.
   
    Est-ce que ça a marché ? Il me semble que oui. L’objectif a été atteint. Tout n’a pas pour autant bien marché, loin s’en faut.
    Comprenons bien d’abord la perspective dans laquelle un tel atelier nous place. Il ne s’agit pas de donner à l’enfant des connaissances et des outils, puis de vérifier qu’il s’en sert correctement en le corrigeant et l’y aidant. S’il s’agit bien de lui donner au départ de tels outils, c’est pour qu’il se lance dans une façon de les utiliser, disons, cavalière. Cavalière au sens le plus littéral du terme : qu’il les chevauche et les dompte.
    Comment éviter alors le double écueil du respect scrupuleux des méthodes comme de leur ignorance pure et simple ? En souplesse, assurément.
    L’informatique peut nous y aider, comme j’ai déjà eu l’occasion de le vérifier, et comme j’en donne une idée dans la page suivante (le projet tel qu’il fut conçu). L’informatique nous a aussi abondamment empoisonné la vie, justifiant les premières réticences de S. Liotier, mais justifient aussi l'urgence de se frotter aux difficultés et d’y réfléchir.

    Les nouvelles technologies sont à leurs balbutiements et demeurent d’un emploi complexe, même pour un usage basique et passif (fût-il interactif). Je ne crois pas qu’on doive attendre que les producteurs de matériels et de logiciels trouvent rapidement des solutions à notre place. Alors ?
    Alors pénétrons-nous d’abord de cette évidence que tout ce qui est fait avec un ordinateur doit, à un moment ou à un autre, en sortir. Ce qui signifie qu’on peut bien choisir le matériel et le logiciel que l’on veut, du moment que l’on n’oublie pas que, pour exister, ce que l’on fait doit s’en émanciper.
    Aussi ne confondons pas l’apprentissage d’un produit avec celui d’une technique. Le premier peut paraître plus simple au départ, surtout s’il est associé à une chaîne de produits conçus pour fonctionner entre eux. Il en résultera à termes des complications aussi inextricables qu’inutiles.
    Pensons qu’il n’y a entre l’écriture et l’informatique aucune discontinuité, et que leur dissociation est préjudiciable à l’apprentissage de l’une comme de l’autre, et plus particulièrement, du Français.
    L’internet est un moyen de transmission aussi libre et universel que l’encre et le papier, pas une marque déposée, de même que le html qui est son langage. Il ne change rien aux exigences de la langue et de la typographie française, lui ajoutant seulement celle d’un code stable et transparent.

    Ceci nous éloigne de la poésie ? Je ne crois pas. Lions-le, au contraire.


   


   

Préface de Sylvie Liotier

L'entreprise telle qu'elle a été conçue
   
    Plan de l'ouvrage en ligne

   


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