Site de l'auteur

Écrire autrement

   
    Ne peut-on vraiment rien faire contre le courrier indésirable qui grève notre forfait internet ? Que si. Avant tout, on doit comprendre comment notre adresse est récupérée.
   
    1) Le plus souvent, on la donne soi-même : éviter donc de s’inscrire un peu partout.
   
    2) Sinon, notre adresse peut très facilement être lue sur notre site dès qu’on en a un.
    La première chose à faire est alors de ne pas l’inscrire en toutes lettres, mais de mettre à la place une icône, un bouton ou des mots (« Ecrivez-moi »).
    Le procédé sera cependant presque toujours insuffisant, puisque notre adresse devra bien être inscrite dans le code source
   

<a href="mailto:jdepetris@silex.fr”>Ecrivez-moi</a>
   

et les spammers utilisent des moteurs qui savent très bien le lire.
    La bonne idée est alors de coder cette adresse en donnant aux lettres leur valeur ASCII.
   

Sous cette forme, elle devient indécelable à un moteur espion, tout en restant parfaitement opérationnelle, puisque le navigateur aurait fait lui-même cette conversion.
   
    Pour une plus grande sécurité, on pourrait encore utiliser du JavaScript, mais avec cette réserve que quelques personnes utilisent encore d’anciens navigateurs qui ne savent pas l’interpréter.
    C’est plutôt compliqué, me direz-vous. Pas tant que ça compte tenu qu’il suffit de le faire une fois pour toute, mais rassurez-vous, il existe un freeware qui le fera très bien à votre place :
    SpamStopper de Maury McCown
   
    PO Box 69
    Clute,TX 77531
    <http://www.railheaddesign.com/>
   

   
   
   

    3) Il arrive aussi que nos adresses circulent indûment à l’occasion d’envois en nombre.
    Quand on fait des envois en nombre, il est préférable de ne pas envoyer avec le message l’adresse de tous ceux à qui il est destiné. Pour cela, on doit cocher la case “Cci”, et non “Cc”. (Si quelqu’un sait ce que signifient ces initiales, je serais curieux de l’apprendre.)
   
    Se protéger du spam, c’est aussi en protéger les autres, et l’on peut toujours répondre à ceux qui se sont trompés pour les corriger.