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MÉTHODE RAISONNÉE POUR ÉCRIRE AVEC UN ORDINATEUR

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II Les générations du web

 

On a coutume de distinguer des sites de première, deuxième et troisième génération. Ils correspondent aux différentes versions du langage HTML, qui s'est complexifié et s'est adapté pour intégrer d'autres langages.

 

 

Les sites de première génération

 

Les premières versions successives du HTML ont multiplié les balises d'enrichissement du texte (font), de leurs attributs (size, color) et des variables. Les balises <blocquote></blocquote> seules servaient à créer des marges. Le texte se déroulait donc de haut en bas comme sur les pages d'un livre.

 

Exemple :

<H1 ALIGN=CENTER><FONT COLOR="#000000">Titre </FONT></H1>
<P>&nbsp;</P>
<H2><FONT COLOR="#000000">Texte&nbsp;: </FONT></H2>
<BLOCQHOTE>
<P><FONT COLOR="#000000" SIZE=4>Les premiers versions successives du HTML ont multipli&eacute; les balises d'enrichissement du texte (font), de leurs attributs (size, color) et des variables. Les balises &lt;blocquote&gt;&lt;/blocquote&gt; seules servaient &agrave; cr&eacute;er des marges. Le texte se d&eacute;roulait donc de haut en bas comme sur les pages d'un livre.</FONT></P>
</BLOCQHOTE>

 

Les avantages

Correspondants aux premières versions du langage HTML, ces sites conservent de réels avantages. Le principal est qu'ils permettent de tout faire avec le même outil. Du moment qu'on possède un traitement de texte capable de créer des liens internes et externe et de les exporter en HTML, On peut faire un site entier sans se préoccuper du code.

C'est la meilleure solution pour quelqu'un qui débute ou qui n'a pas un gros usage de l'édition de texte. C'est en tout cas très suffisant pour sauvegarder ses textes et les échanger en privé.

 

Les inconvénients

Les premières versions du HTML sont surtout insuffisantes pour des pages d'accueil qui doivent répartir sur l'écran des informations brèves de plusieurs niveaux. Pour l'édition du texte lui-même, ils ont plusieurs limites :

1. Ils laissent beaucoup trop d'espaces verticaux, et ceux-ci sont généralement convertis en des sauts de paragraphes surnuméraires dans un traitement de texte.

2. Dès qu'on veut enrichir la présentation, définir par exemple la police, la taille, l'alignement, la couleur, etc, ils génèrent trop de code en répétant les spécifications dans chaque balise ouvrante. Ils rendent d'autant moins lisible le code source, et surtout, ils ne favorisent pas les modifications systématiques.

3. La mise en page est peu contrôlable. On ne peut maîtriser la largeur des paragraphes.

 

 

Les sites de deuxième génération

 

Les sites de deuxième génération permettent des mises en page à l'aide de tableaux et éventuellement de cadres. Les présentations sont ainsi plus recherchées et plus soignées.

Les cadres : Ils permettent de placer dans un fichier séparé des éléments qui ne varient pas à l'affichage, barre de navigation, plan, logo, etc, et qui alors ne défilent pas en même temps que la page. Si l'idée est bonne et évite de mettre sur chaque fichier des données communes, elle est catastrophique pour faire des liens ou pour indexer des sites. Il est recommandé de ne pas les utiliser.

 

Les tableaux

Ils permettent de répartir le texte verticalement et horizontalement dans la page. On peut ainsi définir la largeur des paragraphes, des marges ou créer des barres de navigation verticales ou horizontales à l'aide de rangées et de colonnes.

La méthode est pratique si elle est utilisée avec parcimonie. Comme on place un tableau de menus ou de mise en page au début de la page, ils ne gênent pas beaucoup la lecture du code.

 

Les inconvénients

1. Le code de ces tableaux est lourd, mal commode à utiliser et à modifier.

2. On n'utilise pas ces tableaux dans son traitement de texte, et l'on doit donc construire sa page HTML en deux temps :

On construit d'abord un modèle sur un éditeur HTML avec son en-tête et son pied de page. On enregistre ensuite son texte en HTML dans un fichier distinct, puis on copie dans celui-ci la seule partie texte, entre la balise <body></body>, et on la colle sur le modèle, dans la cellule du tableau qui le met en page.

On pourrait aussi prendre le risque d'importer le contenu de la page, du traitement de texte à l'éditeur HTML, mais le résultat n'est pas garanti.

 

Le procédé n'est pas très commode même si le modèle est bien fait et bien commenté avec des balise <!--...-->, invisible dans le navigateur :

<!-- tableau de mise page-->
<table width="500" align="center"><tr><<td>
<!--Coller le texte ci-dessous-->

<!--Bas du tableau de mise en page-->
</td></tr></table>

 

 

Les sites de troisième génération

 

Les sites de troisième génération utilisent d'autres langages pour compléter le HTML, comme les CSS ou le Javascript, sous forme de lignes de code internes ou de fichiers externes.

 

Les avantages

Ils permettent aux navigateurs d'approcher la richesse de mise en page de l'imprimerie.

L'accroissement des possibilités n'est pas accompagné par la complexification du code. La combinaison des deux langages, HTML et CSS, est en réalité plus simple que les dernières version du HTML seul.

La CSS, sur un fichier indépendant, permet de modifier la présentation d'une ou d'une très grande quantité de pages en ne touchant qu'une feuille de style.

Le code est plus facile à lire, puisque qu'il est partagé sur deux fichiers distincts.

Il n'y a pas de rupture avec les précédents. Le HTML 4 et 4.1 permet sur la même page le panachage de tableaux de formatage et de CSS. Ce qui autorise des évolutions en douceur.

 

Les inconvénients

Bien que CSS et HTML soient plus faciles à manipuler ensemble que le HTML seul avec des cadres et des tableaux (et même si l'on peut utiliser simultanément des tableaux et des CSS), l'édition reste malgré tout plus complexe que pour les pages de première génération.



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© Jean-Pierre Depétris, 2002