Il est assez facile de
compter.jusqu'à un.
« Il reste une feuille sur l'arbre » : point n'est
besoin de rien.connaître des autres feuilles.
Il n'est même pas nécessaire de distinguer
l'altérité de la pluralité.
Pour compter jusqu'à deux, il nous faut
bien distinguer ces deux précédentes notions ;
distinguer l'un et l'autre, et l'un l'autre de la pluralité.
Pour compter jusqu'à trois, c'est
réellement plus difficile. Autant passer à quatre tout de
suite.
Quatre n'est jamais que deux fois deux, et
quantité de choses vont par quatre.
On se demande si quiconque aurait jamais su
compter jusqu'à trois.si ce n'était
pas nécessaire pour passer à quatre. Trois se
déduit de quatre, et c'est certainement ainsi qu'on apprend
à soustraire.
Compter jusqu'à cinq est encore bien plus
difficile et demande de bons doigts.- sans doute
plus d'un jeu.
Au-delà de cinq, on doit s'en remettre
à de plus solides prothèses.cognitives.
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