Comme une citadelle surveillant l'entrée de la vallée...
Les chameaux dégagent une impression plus terrestre que les dromadaires...
Un peu plus haut dans la vallée...
Apparemment, ce sont des omble...
La vallée de l'Ourkhan jusqu'aux falaises du Djirac et au-delà...
On en distingue de loin le haut minaret qui ressemble à un clocher suisse.
Ce balcon aux ogives richement décorées d'arabesques...
S'évertuant d'attraper des ombles...
Je suis revenu à la casse aux libellules...
Ce sont des animaux difficiles à approcher...
On se croit partout à la sortie du village, mais le village continue, s'étire...
D'immenses masses de roche...
La vallée est étroite et profonde...
J'habite donc en aval de Bestan, dans un petit hameau avant le début de la côte.
Les ardoises mouillées, la brume qui s'accroche à la roche abrupte...
D’ordinaire, son propriétaire maintient lui-même le membre de l’animal...
Leurs petits yeux noirs, la vivacité de leurs lignes et la souplesse de leurs longues pattes...
Et la ville de Karazan elle-même paraît perdue dans sa grande plaine fermée de toute part de cimes neigeuses avec lesquelles se confondent leurs coiffures de nuages...
Des esprits ingénieux ont pensé à cimenter de petits espaces horizontaux dans ses anfractuosités...
Au matin, après l'heure rouge, quand l'aube devient dorée, un froid terrible s'abat.
Parmi les prairies encore chargées de l'humidité de la nuit, et les cailloutis.
Au début, ce n'étaient que de jolis nuages, de petits nuages bien blancs et bien dessinés comme dans les films de Miyasaki.
Les pies comptent parmi les très rares animaux qui réussissent le test du miroir.
La toile bakélisée est naturellement brune et a une texture de toile vitrifiée.
Il fait très froid, même en plein jour...
La neige est enfin tombée, et l'on dirait que le climat s'en est adouci.
Nous ramenons au chantier le corps d'un bouquetin dont la balle de Khalil a fracassé le crâne.
...de l'autre côté, sur les premières collines enneigées.
Zaria m'écoute avec intérêt sans perdre de vue les mille marchandises étalées autour de nous.
Le regard du duc me fait penser à celui d'un joueur de pétanque qui se demande s'il va pointer ou tirer.
Il avait accompagné son courriel d'une photo de son chat au bord du précipice pour accréditer ses dires.
© Jean-Pierre Depétris, mai 2015
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